Quelques années plus tard ...

Mon fils grandit, les années passent, et pour moi, rien ne change, je n'arrive pas à m'épanouir, pas à être heureuse comme je devrais l'être normalement. J'étouffe, j'essaie de m'en sortir mais à chaque fois, c'est un échec, c'est comme si qu'à chaque fois que j'arrive à sortir la tête de l'eau quelqu'un me replonge sous l'eau.

En fait, la routine de la vie de couple m'étouffe. Le manque de dialogue, s'est installer, ainsi que les cris et la violence.
Moi je dis, VIVE LES ACCROCS DES JEUX SUR ORDINATEUR !!! Merci Bill Gates.

J'avoue avoir été moi aussi, une accrocs aux jeux et ordinateurs, mais aujourd'hui, j'arrive à m'en détacher facilement.
Je me rappelle que quand j'étais encore en couple, ben la vie n'étais pas vraiment rose tout les jours. Entre cris parce que je voulais parler à Anthony et qu'il ne fallait pas le déranger, et violence physiques et verbales parce qu'on se disputait à cause de ses jeux, ben c'était pas très marrant ni pour mon fils, ni pour moi.

Un jour, une grosse dispute entre Anthony et moi a éclater, toujours par rapport aux jeux, ça a été jusqu'aux mains, il m'a frapper et m'a limite casser le nez. J'étais en sang. Il pouvait pleurer et regretter son geste, s'était trop tard.

Un autre jour, mon fils avait fais une bêtise, comme tout les enfants, et de colère, il lui a mis la tête dans le mur en lui hurlant dessus, mon fils s'en rappel et m'en parle encore.
Une autre fois encore, mon fils a casser une branche d'un arbuste situer dans la cours en donnant un coup de pied dedans, son père l'a vu, il lui a pris la tête et la lui a mise dans le buisson. Mon fils était griffer de partout, près de l'œil. Je lui criais d'arrêter ça, mais ça ne servais à rien, il ne m'écoutait pas.

Alors finalement je me suis dis que peut être que le problème venait de moi. Je suis donc retourner à mon ordinateur. De toute façon j'avais rien d'autre à faire alors.

J'ai rencontrer quelqu'un par le biais du jeu, on a sympathiser, on a appris à se connaître. Et finalement on s'est un jour dis qu'on devais se voir. Le problème, c'est que plus 800 km nous séparait. Il habitait en Suisse. Mais je sais qu'à cette époque j'étais prête à tout pour fuir l'enfer que je vivais.
Alors on s'est fixer une date, et j'ai annoncer à Anthony, que j'allais une semaine chez ma grand mère en région parisienne. Il m'a quand même prêter sa voiture, et je suis partie.

J'ai vécue une semaine intense de ma vie, j'avais l'impression de revivre enfin. Être dans les bras de quelqu'un qui vous aime, ça fais vraiment du bien dans les moment les plus durs.

Un jour, j'ai réfléchie et je me suis dis que j'aimais tout de même Anthony, que 9 ans ne pouvait pas s'envoler en fumer comme ça, et puis il y a notre fils entre nous. Mais, vaut-il mieux être seule que mal accompagner ?

La situation ne s'améliorait pas alors j'ai finalement pris la décision de prendre mon appartement. Je lui en ai fais part, aucune réaction. Génial !!!

Et puis, une fois tout les papiers signés, je lui ai dit que fin Avril début Mai, je serais partie. Petite réaction, la seule qu'il m'a dit c'est : " Ben, fais comme tu veux, si c'est ce que tu préfère, c'est ton problème. "

Je ne sais pas ce qu'on doit penser de cette réaction ? Je ne le serais jamais et à vrai maintenant ça ne m'intéresse absolument plus. Je le vois toujours, mais rien de très sérieux.

Je joue toujours à mon jeu mais très modérément, et j'ai la chance de pouvoir parler avec des gens très gentil, et très compréhensif.

Alors si aujourd'hui je devais dire quelque chose aux gens qui m'ont rabaisser, démotiver, casser dans mes ambitions comme dans ma vie professionnelle, et autres je pense que je leurs dirait :

" MERDE !!! Laissez moi vivre ma vie avec mon fils, comme je l'entends. Je n'ai pas besoin de vous pour me dire ce que j'ai à faire. Laissez moi m'en sortir seule !!! "